ARDEN

Voix de la nature

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Lore

Arden est incroyablement vieux, et il a accumulé une incomparable sagesse. Les sauvageons ont le plus grand respect pour leur ancien. Ils sont nombreux à le considérer avec ce qu’il faut bien appeler de la révérence. Arden est un Sage de la chênaie, c’est-à-dire l’un des plus grands thaumaturges de la forêt. Cet ordre incarne la volonté de la nature, et ses membres sont les mains du monde vivant. Ses paroles ont un poids considérable.

La forêt est le foyer de tous les sauvageons, qui trouvent la paix au milieu de ses troncs immenses et de ses lourds branchages. Arden, lui, éprouve la vie de ce lieu au plus profond de sa chair. Il sait que la forêt possède une âme. Il l’entend murmurer sa joie quand les rayons du soleil caressent ses feuilles, son chagrin quand la hache entaille ses troncs, sa faim, sa douleur, ainsi que son irrépressible désir de grandir. C’est comme cela qu’Arden ressentit l’approche des Hypogéens.

Dès que la Porte fut brisée, un malaise diffus se propagea par les bois comme une mauvaise herbe. L’âme de la forêt s’assombrit d’un seul coup. Les animaux rentrèrent dans leurs terriers ou se blottirent dans leurs nids. Les fleurs sur le point d’éclore restèrent en bourgeon, effrayées de montrer leurs pétales au monde. Les graines au sol refusèrent de prendre racine, craignant ce qui attendrait leur ramure.

Au départ, Arden ne parvint pas à dire précisément ce qu’était la menace, mais il pressentait que la nature allait connaître des moments difficiles, et que son peuple devait être prêt. Son premier geste fut de créer les Patrouilleurs du crépuscule. Il fallait poster des sentinelles tout au long de la lisière de la forêt si l’on voulait découvrir ce qui provoquait le malaise. Il commença à s’entretenir avec les ronces et les buissons en bordure de la forêt et tout autour des villages sauvageons, afin de les convaincre de former des murs d’épines.

Le vieux thaumaturge savait aussi qu’il devrait bientôt montrer à tous les immenses connaissances qu’il avait accumulées. C’est ainsi que, non sans quelque empressement, il décida de rompre avec les anciennes traditions et de partager sa sagesse pour de bon. Il se mit à enseigner aux jeunes sauvageons les plus talentueux nombre des secrets qu’il avait découverts au cours des années, les encourageant à partager à leur tour ces connaissances avec leurs amis et leurs familles. Si les sauvageons voulaient s’en sortir, chacun d’entre eux devrait pouvoir agir au maximum de ses capacités. L’unité serait essentielle. Le mal se répandait dans toutes les directions, comme une rivière polluée, dont un bras se dirigeait vers eux. Les sauvageons auraient besoin d’une personne expérimentée pour les guider à travers la période qui s’annonçait. Arden sentit cette nouvelle responsabilité peser lourdement sur ses épaules. Il n’avait rien demandé, mais il savait qu’il était le mieux à même de s’en charger. Il mènerait le combat. Il prendrait la tête de la résistance.

« Prêtez l’oreille au bruit du vent. Chacun de ses soupirs souffle des mots. »